Lisea
LISEA est le gestionnaire d’infrastructures de la LGV entre Tours et Bordeaux. tbmaestro a audité ses pratiques de gestion d’actifs dans le cadre de la norme ISO 55 000.
Rumilly est une commune d’environ 15 800 habitants, située dans le département de la Haute-Savoie.
Dans une démarche d’optimisation de son patrimoine et de programmation de ses investissements, la commune de Rumilly a souhaité mettre en place un référentiel définissant les perspectives immobilières à court, moyen et long terme.
Ainsi, la ville a cherché à évaluer, rationaliser et valoriser son patrimoine au travers d’un audit technique, occupationnel et fonctionnel aboutissant à l’élaboration de son schéma directeur immobilier (SDI).
Comme toutes les communes, Rumilly subit la hausse des énergies, les injonctions à rénover ses bâtiments, la hausse des coûts des travaux…et doit donc rationaliser ses dépenses de fonctionnement pour boucler son budget. Bien connaître son parc immobilier est une étape indispensable pour bâtir une stratégie bâtimentaire opérationnelle, cohérente et efficace rapidement, comme à long terme.
À ce titre tbmaestro nous a accompagné dans la caractérisation de notre patrimoine et a pu mettre en avant des particularités par rapport aux communes de strates équivalentes, base du travail de scénarisation, de planification (vente, rénovations lourdes, rationalisation des usages) et de priorisation.
L’idée d’avoir une photographie précise de tout le patrimoine permet de mener une réflexion globale et rationnelle, basée sur des données objectivées et non des ressentis qui permettent le consensus et l’engagement de la commune dans un temps long qui dépasse les échéances électorales.
À mon sens, une démarche de SDI doit être lancée pour répondre à des besoins propres à chaque collectivité, besoins très clairement identifiés, rappelés tout au long de la démarche et répondants à la question « pour quoi faire ce travail » ? Dans le cas de Rumilly, il s’agissait de trouver des pistes pour financer les travaux de rénovation des bâtiments assujettis au décret tertiaire (68 000m² et 28 bâtiments) en identifiant les ventes possibles à court ou moyen terme. Les futures économies réalisées sur les consommations permettant de continuer d’investir et d’alimenter un cercle vertueux pluriannuel.
Ensuite, il est nécessaire d’impliquer, tout du moins d’informer, les gestionnaires d’équipements à la démarche en leur expliquant les objectifs afin que le dialogue autour des usages, notamment puisse être le plus transparent.
Enfin et c’est la partie immergée de la démarche au long cours, la mise en œuvre du scénario validé par les élus implique un travail transversal entre les services. La communication interne autour du projet de SDI, des premières visites aux présentations du scénario pluriannuel, doit faire l’objet de points d’étapes. Qu’est-ce qu’on fait ? Pourquoi on le fait ? Où en sommes-nous ?
La notion de temporalité dans la mise en œuvre est, à mon sens essentielle : la liste complète des opérations à mener, présentée année par année doit être approuvée, idéalement par délibération, permettant de fixer un cap quitte à ce que ce dernier puisse être régulièrement requestionné.
L’objectif était clair dès le départ : se séparer de bâtiments et réinvestir les sommes pour rénover.
Dès les conclusions rendues et le scénario pluriannuel validé, la commune a déplacé de nombreuses associations dans des locaux remis en état pour libérer 2 bâtiments qui seront vendus. Avec les futures recettes, la rénovation lourde d’une école a été planifiée et plusieurs améliorations énergétiques ont été entreprises pour abaisser les consommations dans plusieurs autres bâtiments. La planification d’opérations lourdes, d’améliorations ciblées et de pilotage des bâtiments a été plus facile à mettre en œuvre, car basée sur des faits mis en avant dans le SDI et partagée par tous. Le consensus et le sens des actions ont été plus faciles à trouver.
Les opérations à tiroirs nécessitants des redéploiements multiples étalées sur plusieurs années sont planifiées. Le défi sera de prendre les décisions les plus adaptées, en termes de ressources, de choix politiques et de temporalités, lorsque nous nous mesurerons aux futures prochaines difficultés.
L’idée d’acter dès l’année de validation du SDI, une première opération, la réussir et prouver que c’est possible malgré l’inertie au changement propre à toute organisation, représente une belle victoire sur laquelle nous espérons surfer dans les mois à venir.
L’élaboration du SDI de Rumilly fut une mission intéressante, car particulièrement représentative de ce que l’on peut souhaiter lorsqu’on aide une collectivité à réaliser sa stratégie de gestion patrimoniale.
Elle a, en effet, été stimulante dès les premières réunions de lancement de la démarche. Les élus et services de la ville ont rapidement pris à bras-le-corps les enjeux de l’outil SDI en définissant clairement leurs attentes vis-à-vis de ce dernier : construire une feuille de route précise pour rationaliser en termes de surface le patrimoine bâti, optimiser les usages et répondre aux enjeux réglementaires actuels (notamment environnemental). Le défi fut donc lors de sa mise en place de respecter ces attentes en proposant la réponse la plus adaptée.
Une première étape a été de caractériser exhaustivement le patrimoine bâti de la ville au travers d’une photographie objective détaillant son état technique, énergétique, fonctionnel, et financier. L’étape suivante a été de capitaliser sur ces données recensées, afin de développer une stratégie échelonnée dans le temps sur les opérations à mener pour répondre aux objectifs annoncés préalablement.
Mais pour que le SDI fonctionne et puisse répondre aux enjeux toujours en mouvement des collectivités, son développement ne s’arrête pas à la rédaction de cette stratégie. Il doit être partagé à l’ensemble des parties prenantes jouant un rôle dans la gestion du patrimoine bâti, pour que chacune puisse tenir compte des tenants et aboutissants faisant face. Il doit également faire l’objet d’un suivi régulier, pour pouvoir être actualisé en fonction des enjeux techniques, sociaux, politiques, et des opportunités pouvant venir altérer le cycle de vie et d’usage des bâtiments.
Et la mission fut en ce sens gratifiante. Les services et élus de la ville ont de fait parfaitement su s’emparer des deux points précédents, en partageant le plan d’action lors des conseils municipaux et au sein des organes communicationnels de la ville (« Rumilly J’y vis »), mais aussi en faisant vivre actuellement l’outil SDI au travers d’un plan pluriannuel d’investissements.
Il sera ainsi particulièrement intéressant de voir, dans les prochaines années, comment Rumilly suit les opérations de sa feuille de route, mais surtout comment celles-ci évoluent selon les volontés de la collectivité, de façon à avoir une stratégie immobilière alignée avec son besoin. Voilà en fin de compte la véritable finalité d’un schéma directeur immobilier.
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